De nombreux travailleurs belges reçoivent des chèques-repas ou des éco-chèques de la part de leurs employeurs. La Fédération Wallonne de l’Agriculture s’est intéressée au concept dans le but de le rendre plus accessible pour les achats en ferme. Quelques explications….

Avec un budget annuel de 2.58 milliards pour les chèques-repas et 256 millions pour les éco-chèques, il est clair que ce mode de rémunération est désormais loin d’être anecdotique dans les budgets des ménages belges.

La FWA a travaillé ces dernières semaines avec l’ASBL Via, qui est l’intermédiaire des trois principales sociétés émettrices de ce type de chèques. L’objectif de cette collaboration est de faciliter l’usage de ceux-ci dans les exploitations agricoles qui pratiquent la vente directe.

En effet, si les chèques-repas peuvent être utilisés pour tout achat alimentaire (et donc aussi en fermes), les éco-chèques ne le peuvent pas encore. Pourtant, ceux-ci sont destinés à stimuler les achats durables et éco-responsables, une philosophie qui colle on ne peut mieux à la vente directe en exploitation agricole !

Dans un premier temps, la collaboration de la FWA avec l’ASBL Via permettra donc que, dès l’automne, les consommateurs puissent présenter leurs éco-chèques dans les fermes bio pratiquant le circuit court. Les fermes conventionnelles devraient être accessibles un peu plus tard, car il reste quelques embûches réglementaires que la FWA s’attache à faire disparaître avec ses partenaires de l’Agrofront, ce qui devrait être effectif au début 2020.

Par ailleurs, l’ouverture vers les éco-chèques devrait encourager les agriculteurs pratiquant la vente directe à s’équiper des lecteurs de puces ad hoc, ce qui ne peut qu’inciter les consommateurs à leur rendre davantage visite.

Pour vous parler de ce projet plus en détails, la Fédération Wallonne de l’Agriculture organise une CONFÉRENCE DE PRESSE CE SAMEDI 27 JUILLET DÈS 11 HEURES dans le cadre de la Foire de Libramont .