Relance, reprise et résilience: le plan d’avenir de la Belgique vu par Thomas Dermine

La Belgique, son drapeau à trois couleurs, son territoire à trois régions, ses trois langues nationales et son Roi, sa Loi, sa Liberté. Un pays plat par le surnom mais ô combien grand par sa résilience aux crises et aux obstacles. Cette capacité à rebondir envers et contre tous, elle a encore eu l’occasion de l’éprouver avec force et fracas ces dernières années, acculée comme toute la planète par un petit virus au doux nom de Covid-19. Petit virus, énormes conséquences: les décès se sont comptés par centaines de milliers, l’économie mondiale s’est retrouvée du jour au lendemain au point mort et la société confinée chez elle pendant de longs mois. Une situation dont les conséquences, aggravées par les différentes crises qui ont suivi, se ressentent toujours de nos jours.

C’est face à cette situation inextricable que l’Union européenne a lancé son grand plan NextGenerationUE, le plus vaste programme de relance jamais adopté par le vieux continent. Un projet rapidement adopté par la Belgique et son propre NextGenBelgium, un plan pour la reprise et la résilience des différentes composantes de l’État.

À la tête de ce plan ultra-ambitieux: Thomas Dermine, Secrétaire d’État pour la Relance et les Investissements. Un homme dont la tâche est, tel le commandant d’un navire, de coordonner les différentes entités belges au service d’une relance commune pour les prochaines générations, mais aussi d’assurer la réussite de ce projet, en toute transparence.

C’est fort de cette casquette de capitaine du plan de relance que Thomas Dermine sera le prochain orateur d’«Epislogues», notre cycle de conférence-débat, le 23 mai prochain.

Thomas Dermine est donc le Secrétaire d’État pour la Relance et les Investissements stratégiques en charge de la politique scientifique. Une évidence pour celui qui, après une enfance à Charleroi et des études qui l’ont vu user ses pantalons sur les bancs de la Solvay Brussels School (diplôme d’ingénieur de gestion), de l’Université libre de Bruxelles (cursus en sciences politiques) et de l’Université d’Harvard (Boston – USA), participa – entre autres – au plan Catch de Charleroi visant à accélérer la création d’emploi et le redéploiement industriel dans la région.

Élu «Wallon de l’année 2018» suite à son travail pour la relance du Pays Noir, il devient ensuite Directeur du Centre d’études du Parti socialiste belge, l’Institut Emile Vandervelde, en 2019 avant de prendre en charge les commandes de la relance belge en devenant Secrétaire d’État pour la Relance et les Investissements stratégiques, chargé de la politique scientifique, en 2020.

La Belgique fût l’un des premiers États européens à avoir rendu – et validé – son plan de relance. Une stratégie à moyen et long termes de 7,3 milliards d’euros financés par l’Union européenne et faisant la part belle à la durabilité, au numérique, à la mobilité, au social et à l’innovation. C’est même le 2e plan le plus vert de l’Union avec 51% des dépenses tournant, de près ou de loin, autour de cet objectif de durabilité.

Si l’ensemble de ce plan si ambitieux doit être finalisé pour fin 2026, ses prémices portent déjà leurs fruits, avec une relance en bonne voie, une économie de retour aux chiffres d’avant COVID, un PIB en croissance (0,8% cette année, 1,6% attendu pour 2024) et – surtout – une inflation en baisse constante (10,3% en 2022, 4,3% en 2023, 2,7% attendus pour 2024). Des résultats qui ne découlent évidemment pas que de ce plan de relance, mais qui présagent de belles choses pour l’avenir… À condition de savoir en surmonter les défis! Explications le 23 mai lors de notre prochaine soirée Epislogue.

Bloquez les agendas, branchez les alarmes et réservez déjà votre soirée, la soirée conférence-débats Epislogue suivante accueillera Sylvie Brunel lors d’un événement exceptionnel le 20 septembre prochain! Plus d’informations prochainement.