Face à la récurrence des événements climatiques sévères tels que rencontrés ces dernières années, a émergé l’idée d’un système assurantiel coexistant avec les calamités agricoles. Plusieurs systèmes d’indemnisation ont été étudiés par les instances wallonnes. «Celui que nous avons retenu s’inspire du modèle français» a précisé le Ministre Borsus, interpellé en Commission de l’Agriculture du Parlement wallon par le Député Eddy Fontaine.
«Nous prévoyons un subventionnement des primes à hauteur d’un taux jusqu’à 65% du montant des primes (pour être incitatif). Les événements couverts seraient le gel, la tempête, la grêle – c’est une couverture historique dans le monde agricole -, la glace – moins fréquente -, les pluies persistantes et abondantes, les inondations et la sécheresse, lorsqu’elle est sévère. En fonction de trois paliers – courant, significatif et/ou exceptionnel -, il y aurait à chaque fois une intervention, soit celle de l’agriculteur, puis celle de la Région…».
À noter que dans le modèle évoqué par le Ministre Borsus, l’assurance cohabiterait avec le fonds des calamités, ce dernier n’intervenant plus qu’en cas de risques les plus élevés.
«L’analyse de l’impact budgétaire et de la soutenabilité de ce système est en voie de finalisation au sein de mon administration» a précisé le Ministre Borsus. Laquelle administration peaufine le cahier des charges afin de pouvoir sonder les compagnies d’assurance pour savoir si offres (au pluriel) il y aura, connaître quelle seraient celles-ci et à quel montant. Histoire de connaître l’impact de ce système sur les finances publiques s’il devait se confirmer un subventionnement à raison de 65% du montant de la prime.
«Il est donc important de voir quel modèle serait praticable pour les agriculteurs (via la voix des syndicats agricoles dont la FWA), viable pour les assurances et d’avoir le go budgétaire du Gouvernement» conclut le Ministre Borsus.