Mais pour revenir à ce qui concerne ma compétence, à savoir les sangliers principalement, nous avons fait dans un premier temps des plans de tir volontaire, c’est-à-dire négociés entre le DNF et les conseils cynégétiques.
En 2019-2020, 15 conseils cynégétiques ont participé à ces plans de tir. En 2020-2021, ils étaient 20 conseils et ont prélevé 79% des 15.042 sangliers fixés dans l’objectif de tir. En 2021-2022, 24 conseils cynégétiques ont prélevé 94% des 24.756 sangliers fixés dans l’objectif. Pour cette saison 2022-2023, le DNF a fixé un objectif ambitieux avec 25.432 sangliers, dont 7.765 laies de plus de 30kg vidées. Nous devons encore attendre les chiffres. Mais je remarque des situations très contrastées, avec des endroits où l’effet des prélèvements se fait sentir, d’autres où les sangliers sont encore surabondants. Dès que j’aurai les résultats de cette année, je pourrais avoir une vision globale et proposer au Gouvernement – et c’est imminent – les mesures pour éradiquer au Nord du Sillon Sambre-et-Meuse, singulièrement avec des mesures de destruction, le tir de nuit, voire dans certains cas le piégeage. Ça c’est pour le Nord du Sillon. Et puis je suis en train de mener des discussions avec les partenaires pour envisager la diminution du nourrissage, complémentairement aux plans de tir. A cela s’ajoute un problème plus spécifique: les sangliers qui vont se réfugier dans des réserves naturelles».