Ce mercredi 3 mars, la FWA s’est rendue sur l’exploitation de Benoît Marlier accompagné de Monsieur Noël Janssens (le cousin de notre président provincial FWA du Brabant) afin que nous puissions tous bénéficier de son expertise lors des mesures réalisées par LABORELEC en présence de Michel Caers (ELIA). En effet, Monsieur Janssens a été pendant plus de 25 ans professeur à l’École Polytechnique de Louvain où il était en charge du cours « réseau d’énergie électrique ». Celui-ci a fait de nombreuses interventions, a soulevé certaines interrogations et partagé ses réflexions qui mèneront peut-être (du moins nous l’espèrerons) à la compréhension et à la résolution de la situation malheureuse que vit la famille Marlier. Dans tous les cas, cet appui scientifique nous a été d’une aide très précieuse, parce qu’il faut bien l’avouer : à chacun son métier !

 

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Durant cette journée, Benoît Marlier a expliqué sa situation et les conséquences pour son exploitation (diminution de sa production laitière, augmentation du taux cellulaire dans le lait, problème de reproduction et mortalité élevée).

Il a également partagé les différentes observations qu’il a faites sur le comportement de ses vaches : regroupement du troupeau dans une partie du hangar, refus de s’abreuver à certains endroits et surtout le fait qu’elles lapaient l’eau au lieu de tremper leur museau pour s’abreuver. 

 

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C’est sur la base de ses observations que les lieux de prises de mesures ont été sélectionnés. Ainsi, durant cette journée, des mesures de différence de potentiels ont été réalisées à différents endroits de l’exploitation : sur deux abreuvoirs disposés de part et d’autre du hangar, sur le portail de la laiterie, sur le sol à l’extérieur du hangar au niveau du passage d’une veine d’eau, etc. Jean-Marie Clouet, Vice-Président de la FWA, s’est même essayé au métier de sourcier. 

Actuellement, les mesures réalisées ne permettent malheureusement pas encore d’expliquer le comportement étrange des bovins. On ne sait en effet mesurer que les effets du courant, ce qui nous restreint soit à mesurer la différence de tension entre deux structures métalliques, soit à mesurer les champs électromagnétiques. Et de ce côté, les mesures n’ont rien montré d’anormal ou d’inattendu. Mais comme souligné à plusieurs reprises durant cette journée, on ne comprend peut-être pas encore tout sur ces phénomènes et les liens avec le comportement du bétail.

Si à l’issue de cette journée aucunes réponses n’a réellement pu être apporté, celle-ci a néanmoins débouché sur des pistes à investiguer et sur une volonté commune de résoudre ce problème, à suivre donc …

 

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