Avec l’action « mauvaise Graine ¿ », la FWA s’interroge : les agriculteurs sont-ils devenus les boucs émissaires de notre société ?

Puisque l’agri-bashing, sous toutes ses formes, semble être devenu un effet de mode, il nous semble important de remettre l’église au milieu du village (ou le champ au milieu de la campagne) et de rappeler que l’agriculture mérite le respect de la société. Derrière ce mot, ce sont des milliers d’hommes et de femmes qui travaillent au quotidien pour produire une nourriture locale et de saison.

Critiquer ceux qui vous nourrissent ne peut pas devenir un argument de vente ! Par cette action virale, la FWA entend cultiver le vivre-ensemble au service de toute la société.

Éminemment positif et rassembleur, « Mauvaise Graine ¿ » a pour but de lancer la discussion et de défendre un modèle agricole wallon familial à mille lieux des lieux communs de ses détracteurs. Faisons du net un terreau fertile aux échanges et aux partages !

Au travers de fausses correspondances publicitaires, la FWA entend retourner les attaques gratuites contre notre modèle agricole en une campagne d’information tous publics et sympathique.

Parce que notre agriculture vaut beaucoup mieux que d’être toujours critiquée : elle est belle, elle est nourricière, elle est l’alliée de la terre et elle façonne nos campagnes d’une bien plus belle manière qu’en construisant des grands buildings tout gris…

Alors, l’agriculture, on en parle ?

 

Cher P.

Mauvaise Graine ¿ - épisode 1 : Bienvenue aux grands… raccourcis !

 

Cher P.,

On ne va pas se mentir : faire ta pub sur le dos des agriculteurs pour laver plus blanc que blanc, c’est pas top. À te lire, on dirait que notre agriculture est synonyme de pesticide… Alors laisse-nous remettre l’église au milieu du village (ou plutôt le champ au milieu de la campagne) :

  • Notre agriculture est familiale et raisonnée, ce qui signifie que nos agriculteurs appliquent les principes de la lutte intégrée pour éviter au maximum d’utiliser des produits de protection des plantes (ou, si tu préfères, ils vont privilégier les techniques culturales et mécaniques avant la pulvérisation).
  • Seuls des utilisateurs professionnels formés et titulaires d’une phytolicence peuvent utiliser ces produits.
  • Avant leur utilisation, les produits doivent recevoir une double autorisation (européenne et belge) et leur usage est très (trèèèèès) encadré : protection des cours d’eau, protection des personnes sensibles, protection des espaces publics,…
  • Nos agriculteurs respectent évidemment déjà le Programme wallon de réduction des pesticides et travaillent au quotidien pour une agriculture en transition.

C’est dommage parce que tes idées ont l’air chouettes ! Bon, par contre, on t’avoue qu’on ne sait pas trop comment tu comptes utiliser la 5G pour contrôler des drones alors que nos campagnes sont en manque de 3G… Tu nous prépares une version « spéciale » destinée à la vraie agriculture (donc pas celle de tes pubs) et on en reparle ? Merci !

La bise ! 

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