Ronald Pirlot

Wilhelm Bommers est un agriculteur soulagé. Après deux ans de galère, il a vu son problème de requalification de terres soi-disant polluées être enfin solutionné. Désormais, il peut à nouveau entrevoir l’évolution de son exploitation, jusqu’ici bloquée par ce dossier.

«Pour toutes demandes d’urbanisme, je me voyais automatiquement opposer le référencement des parcelles de la ferme en zone potentiellement polluée. En cause, un permis d’exploitation rédigé quelques années plus tôt faisant état d’une quantité de stockage erronée d’hydrocarbures. Deux solutions se présentaient à moi: soit demander une correction qui n’est pas facilement obtenable, soit procéder à une analyse des sols avec ce que cela comporte d’incertitudes», confie l’agriculteur de Sombreffe.

Sur recommandation de son architecte, contact est pris avec un bureau spécialisé dans l’étude des sols. Les mois passent alors sans que la situation n’évolue vraiment. Avant que Wilhelm ne soit aiguillé vers le Service d’études (SEIT) de la FWA. «J’ai transmis mon permis d’exploiter à Mme Decoster. Après une heure, j’obtenais une réponse sur la manière de procéder pour remédier à la situation, à savoir corriger les erreurs présentes dans mon permis d’exploiter. Sur base des éléments et des conseils transmis par le SEIT, j’ai envoyé le tout au service ad hoc de la Région wallonne. Ce qui m’a permis de solutionner définitivement mon problème de terres potentiellement polluées», précise l’agriculteur, conscient que pas mal de confrères sont confrontés à ce genre de problématique.

«Pour ce genre de thématiques comme pour d’autres, je ne peux que leur conseiller de faire appel aux différents services de la FWA. Ils pourront trouver en leur sein des personnes très compétentes et ce, dans des domaines très variés. Contrairement à certaines idées reçues déjà entendues çà et là, la FWA propose bien plus qu’une aide pour remplir des déclarations PAC. Il est bon que tous les agriculteurs le sachent».