Benoît Renkens est agriculteur à Blegny, en province de Liège. Avec son frère, il a repris il y a quelques années déjà l’exploitation porcine que ses parents avaient fondée en 1971.

En pleine crise du secteur porcin, il y a 7 ans, pour renforcer leur exploitation et en assurer la viabilité, les deux frères ont créé un magasin à la ferme. Dès qu’on leur a proposé en 2019 d’accepter les chèques-repas, Benoît et son frère ont embrayé dans le système, et en sont très satisfaits !

 

Pleinchamp :  Benoît, comment avez-vous entendu parler de ce projet de chèques-repas utilisables en petite surface ?

Benoît Renkens : Lors d’une réunion de la FWA dans le cadre de la campagne de lancement de « Sors tes chèques », on nous a proposé d’accepter les chèques-repas dans notre magasin à la ferme. C’était une nouveauté pour nous : on voyait les chèques-repas comme quelque chose qu’on utilise uniquement dans l’horeca ou dans la grande distribution. C’est Caroline Decoster qui nous a expliqué comment ça fonctionne, quel budget est consacré aux chèques-repas, et bien sûr on a tout de suite vu l’intérêt de pouvoir aussi les accepter dans notre magasin à la ferme.

 

PC : Est-ce que ce nouveau mode de paiement a été lourd à installer ?

BR : Pas du tout ! Nous avions déjà un système de paiement par bancontact, et donc nous avons accepté tout de suite d’étendre aux chèques repas. Du coup, il y avait peu de frais et de démarches à réaliser, car nous étions déjà équipés d’un terminal. La FWA a fait du bon travail de négociation et de facilitation, et la collaboration avec les sociétés émettrice se passe très bien. Du coup, les démarches sont vraiment facilitées pour installer le système !

 

PC : Quel est le bilan de cette opération pour vous, et pour vos clients ?

BR : Beaucoup de consommateurs nous posaient la question : « Est-ce que vous acceptez les chèques-repas ou les éco chèques ? ». Donc dès le départ, on a aussi été enthousiastes parce que ça répondait vraiment à une demande fréquente de notre clientèle. De notre côté, on est heureux de satisfaire les clients, et ça renforce notre chiffre d’affaires. Bref, c’est positif pour tout le monde ! Après tout, il y a un potentiel commercial qui est là, c’est bien qu’il revienne vers nos petites surfaces de vente dans nos fermes plutôt que toujours vers le supermarché.