Marianne Streel reprend la parole pour aborder les missions principales de la FWA : la défense individuelle, « qui peut changer des vies », la formation, via la FWAcademy et l’information, via le Pleinchamp, et enfin, la défense collective. « Cette défense collective, elle peut commencer par la négociation ou par la manifestation. Mais il faut les deux, sans quoi tout combat est inutile » explique-t-elle, avant d’ajouter à quel point le visage de la négociation a évolué. « Le monde bouge, nous sommes aujourd’hui beaucoup plus nombreux autour de la table, avec des visions qui ne sont pas toujours les mêmes. Et la FWA doit apprendre le compromis. C’est moins sexy, mais selon moi, toujours plus fort ».
Elle explique aussi son envie d’éviter le populisme, pour favoriser la recherche de solutions « réalistes et réalisables, sans laisser croire au paradis, car nous n’avons pas de baguette magique ». Avant de pointer une faille peut-être dans la communication, qui devrait peut-être se moderniser et devenir plus transparente sur les processus et le travail en interne. Avec comme premières armes deux valeurs chères à la Fédération : « de la confiance et du respect ».