Certaines lacunes dans les données analysées ont toutefois été identifiées par l’EFSA concernant notamment l’impact sur la biodiversité ainsi que sur les risques liés à la consommation alimentaire en raison de données incomplètes sur la quantité de résidus de glyphosate dans les cultures en rotations. Pour ce dernier point, l’EFSA précise que cela ne devrait pas conduire à un dépassement des niveaux de sécurité toxicologiques pour les humains. Rappelons en effet que le glyphosate n’est jamais appliqué sur une culture au sein de l’UE et que son autorisation porte uniquement sur les intercultures. Ces lacunes ne remettent pas en question les conclusions de l’EFSA, qui suggère aux Etats d’envisager des mesures d’atténuation concernant les manquements relevés.
Herbicide très controversé et médiatisé, cette évaluation est pourtant la plus complète et transparente jamais menée par l’EFSA et les Etats membres puisqu’elle prend en compte des milliers d’études et implique 90 experts scientifiques de l’EFSA et dans l’Union européenne.