Pour Greenotec, la réduction des doses homologuées au niveau européen est cependant une bonne chose car elle permet de réduire les risques de dérives d’usage du produit ainsi que de mettre d’autres leviers agronomiques en action pour pallier cette réduction. Pour rappel, en Belgique, les doses homologuées sont parmi les plus faibles en Europe. L’utilisation raisonnée et sécurisée du produit, en plus de s’en passer quand cela est faisable, est et reste la meilleure façon de pouvoir conserver le droit de s’en servir aussi longtemps que possible. Si une future interdiction du produit pour des raisons idéologiques et/ou politiques devait se produire, elle devrait pouvoir être accompagnée de moyens supplémentaires tant au niveau de la recherche d’alternatives, que financiers et agronomiques pour soutenir les agriculteurs. Il est également important de souligner qu’interdire le glyphosate, ici en Europe, tout en continuant à importer des denrées alimentaires traitées avec la molécule, serait un non-sens, tant économique que sanitaire. D’autant plus que les doses agréées en Europe sont très réglementées et les plus faibles au niveau mondial. Il en va de même au niveau de l’utilisation. L’application du glyphosate est par ailleurs uniquement autorisée en Europe sur les intercultures et non sur les cultures, là où, Outre-Atlantique, le produit est appliqué directement sur la culture. Ne l’oublions pas!