Une étude particulièrement intéressante nous montrait la différence entre les rendements de l’année 2015 et de l’année 2094. L’année 2094 est choisie car considérée comme une année classique dans l’intervalle de temps «2070-2100» selon la modélisation faite à partir du scénario RCP8.5 (le «pire» scénario défini par le GIEC).
On observe 3 degrés de plus en 2094. 3 degrés en plus pour une saison culturale, c’est presque 100% de degrés en plus en hiver. On observe alors qu’en sortie d’hiver, l’expérimentation retrouvait 180kg d’azote par hectare. La récolte, quant à elle, s’est faite avec 3 semaines d’avance (la culture a démarré plus tôt).
En 2050, on sera soumis aux conditions météorologiques actuelles de Dijon (N.B: le sol ne sera jamais le même, donc les conditions de culture resteront différentes). «L’hiver, on sera comme à Brest et l’été comme à Vienne» nous dit le Professeur Leemans, notre guide dévoué.
Le chercheur nous a parlé des difficultés de la recherche, tantôt dans la main d’œuvre, tantôt dans la logistique. Quelques freins identifiés sont continuellement améliorés. Par exemple, on peut reconnaitre que ces petites chambres de 2,5m² ne peuvent pas représenter l’hétérogénéité d’une parcelle, avec les variations de levées dues aux aléas divers.
Cette journée s’est donc déroulée sous le signe de la transparence. Nous remercions nos intervenants et bien sûr, nos participants!