Participer au mouvement syndical s’avère une évidence pour Corentin. «Mon père a toujours été membre de la FWA. Il a notamment fait partie de la Commission productions végétales. J’ai suivi, tout naturellement». Que l’on ne s’y trompe toutefois pas, il ne s’agit pas de faire comme son paternel, mais de s’inscrire dans un véritable engagement syndical. «Il est essentiel de donner une voix à tous les types d’agriculture, en ce compris les fermes en production végétale. J’ai l’impression que je représente un peu notre région, avec ses spécificités. Si on n’alimente pas le syndicat de ce que l’on est et de ce que l’on fait, on n’avance pas!» clame le vice-président de l’AJ, qui participe également à la Commission productions végétales. A cet égard, il se réjouit de l’écoute dont jouit la voix des jeunes au sein de la FWA. « Notamment pour tout ce qui concerne les aides à l’installation. J’en profite pour dire que le syndicat fait beaucoup pour nous».
Un engagement syndical que Corentin voudrait amplifier, notamment en matière de biométhanisation et d’agrivoltaïsme. «Malheureusement, les travaux à la fermeme prennent tellement de temps qu’il n’y a plus beaucoup de place pour autre chose» ajoute-t-il, conscient qu’il risque de ne pas y avoir de trêve de fin d’année pour lui.