Ensemble, ils gèrent 75 Ha, dont 40 Ha dévolus aux grandes cultures (blé, escourgeon, pommes de terre, pois, lin et prairies temporaires) et 35 Ha de prairies permanentes. «Nous avons 170 bêtes à l’engraissement. Il s’agit de Blanc Bleu, dont 20% sont croisés avec des parthenais culards». Un cheptel viandeux commercialisé via la coopérative «En direct de mon élevage» dont Maxime est membre. A ce titre, il a déjà pu démarcher 2 restaurants, 2 magasins et une cuisine de collectivité. «Cette voie nous a permis de sortir de la logique de prix qui nous était imposée jusqu’alors».
Adepte du travail bien fait, Maxime a pour devise «faire mieux avant de vouloir faire plus». Un leitmotiv qui l’accompagne dans sa démarche au sein de l’Assemblée des Jeunes. «Dès sa création, j’ai accepté d’en faire partie par curiosité. Et j’ai directement apprécié être avec des personnes de mon âge, pour partager nos expériences dans les domaines aussi cruciaux que l’installation ou les investissements. J’aime la dynamique mise en place, avec des gens dont la vision s’accompagne d’optimisme car nous vivons avec l’obligation de rentabilité».
Des rencontres que Maxime, comme tout bon footballer (Ndlr il joue au Club de Fraiture) qui se respecte, apprécie les «3e mi-temps» où l’on papote en refaisant le monde. «Ce sont souvent les moments les plus riches». Une richesse dont Maxime est assurément l’un des plus éminent pourvoyeurs, affublé de son enthousiasme particulièrement communicatif.