Dans le chef de Ludovic, l’on sent une véritable volonté de s’impliquer pour, dit-il, «faire le métier le plus correctement et proposer des bêtes d’élevage propres et en ordre». Avec, dans un coin de la tête, l’idée de se recentrer complètement sur l’élevage et l’engraissement. Et peut-être d’envisager à terme la vente de colis de viande. «Je pense qu’il existe une réelle volonté du consommateur de manger local et de savoir d’où viennent les bêtes qui se retrouvent dans son assiette».
Mais, en homme raisonné, Ludovic, qui a largement diminué ses prestations footballistiques pour se recentrer sur les activités agricoles, sait qu’avant toute chose, il lui faut d’abord entreprendre les démarches pour reprendre officiellement la ferme familiale. Une passation qui, même s’il ne l’a jamais forcée, semble ravir Benoît, le papa, pour qui il s’agirait de la troisième génération sur la ferme achetée par le grand-père à la Donation royale. Entre le père et le fils s’affiche d’ailleurs une complicité évidente.