La biométhanisation, c'est pas sorcier

Aujourd’hui, la biométhanisation n’est pas toujours comprise par le secteur agricole. Et pourtant, c’est main dans la main que ces deux secteurs pourraient s’épanouir. Gaëtan de Seny, le gérant de la Scrl Biogaz du Haut Geer tentera au cours d’une soirée de nous expliquer l’ensemble des services que la biométhanisation peut rendre aux agriculteurs et comment optimiser les intérêts communs.

Lucie Darms, Conseillère Air-Climat, Energie, Recyclage, Agroécologie et Apiculture

Le 18 décembre prochain, la FWACADEMY propose un cours spécial sur les interactions entre agriculture et biométhanisation. Cette formation de trois heures est une opportunité pour tout agriculteur ou agricultrice, en activité ou en formation. Au programme, on balaiera, d’amont en aval, les intrants, le procédé, l’énergie et enfin le digestat.

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Pour commencer, les intrants peuvent être de différentes natures. «Il faut savoir que l’on peut tout mettre dans une cuve de biométhanisation, sauf du bois» expliquait Gaëtan de Seny, lors d’une précédente interview.

Les cultures dédiées sont des cultures semées intentionnellement pour produire de l’énergie au travers de la biométhanisation. La culture de maïs est souvent pointée du doigt car nous y voyons une concurrence directe avec la production de fourrage pour nos animaux de fermes. Or, les experts de Valbiom nous affirment que la surface arable utile utilisée pour le maïs énergétique n’est que de 0,3% en Wallonie, tout en présentant une répartition bien différente entre les régions agricoles.

Les cultures dérobées sont des cultures qui s'intercalent entre deux cultures principales et qui sont destinées à être récoltées pour être valorisées. Ces cultures doivent être un mélange d’au moins deux espèces de catégories différentes et doivent rester vierges de tout intrant phytosanitaire ou engrais minéraux.

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Les sous-produits peuvent être d’origine végétale, comme les fanes de pois, les feuilles de betteraves, mais aussi d’origine animale!

Les mesures agroenvironnementales comme les tournières enherbées ou encore les éco-régimes couverture longue sont d’autres options pour remplir les cuves. Le challenge pour un biométhaniseur est de trouver de la biomasse. Il faut donc être inventif!

Concernant le procédé de « biométhanisation », il est important de connaitre les éléments nécessaires pour obtenir un biogaz de qualité.

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Ce biogaz est multifonctionnel, car il peut être valorisé en électricité, en chaleur, et même en carburant!

Un autre produit de la biométhanisation vaut le détour, surtout en agriculture: le digestat. Savez-vous vraiment de quoi il se compose? Quelle part de carbone y retrouve-t-on? Savez-vous comment il se décompose et quel est son intérêt agronomique?

Rendez-vous le 18 décembre !

Toutes ces questions trouveront réponse durant cette formation. Vous apprendrez tous les avantages et les inconvénients de la partie liquide et de la partie solide du digestat.

Alors, rendez-vous le 18 décembre à 18h30 pour ce cours spécial de la FWACADEMY !

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