Pas de quoi satisfaire les frustrations accumulées par les membres de l’auditoire : «il ne se passe pas un mois sans que l’on nous impose des normes, Ecolo nous brandissant sans arrêt le principe de précaution. Pourquoi ne pas l’appliquer à d’autres et ainsi interdire, par exemple, la vente de cigarettes et d’alcool. Nous avons l’impression d’être à chaque fois les boucs émissaires, avec des charges constantes sur base d’avis de scientifiques triés en fonction de vos intérêts!».
«C’est pourquoi je suis en faveur de la constitution de comités de scientifiques et de suivre la position dès lors que se dégage un consensus. Voyez pour le dossier «Pfas» et la manière dont les gens ont reçu l’information des médias, c’est complètement hallucinant!» répond Jean-Marc Nollet.
«C’est justement ce qui nous arrive en permanence en agriculture. Il faut rééquilibrer la donne» ajoute l’agriculteur.
«Je sais et je pense l’avoir bien entendu. Tout comme je n’accepte pas que l’on puisse dire des choses qui ne sont pas dans notre programme. Il n’y a pas d’excès dans mon propos même s’il y a des désaccords. Et j’ai eu, et je vous en remercie, une grande écoute de votre part même si ce fut parfois tendu» conclut le co-Président Ecolo.