Lors de la réunion de la section provinciale de Liège à Bèfve, nous avons rappelé les vertus et les propriétés du miel. Saviez-vous que ce produit a notamment permis de combattre la famine? Dans cette salle comble, notre audience était en partie constituée de naturalistes défendant qu’une compétition pourrait avoir lieu entre l’apiculture et les 250 espèces d’abeilles sauvages présentes en Belgique. Le rôle du citoyen a également été soulevé, car lui aussi doit être conscient des pratiques à valoriser pour la protection des pollinisateurs.
Dans la section provinciale du Luxembourg, une quinzaine de personnes étaient présentes pour écouter «Les butineuses» (Katia et Chantal Stilmant-Jamotte). Elles nous ont parlé des gestes techniques de l’élevage à faire jongler avec le caractère naturel de l’essaimage. Cette fois, c’est une histoire féminine et familiale qui marque les esprits. Katia raconte: «il y a énormément de travail pour assurer le calendrier apicole, de fin mars à la première extraction fin mai, c’est la course, la deuxième extraction de miel a lieu mi-juillet. À partir d’août, on prend soin de la colonie, on la nourrit et on la soigne en prévention du varroa. Dès septembre, on a un peu de temps pour valoriser la cire, en faire des bougies par exemple. La propolis, la gelée royale ou le pain d’abeille sont d’autres produits de la ruche qui apportent de la diversité dans notre commercialisation».
À plusieurs reprises, les discussions s’accordent pour dire que les causes de mortalité sont multifactorielles en apiculture; les pratiques de l’apiculteur sont souvent en cause.