Pourquoi la césarienne ?
Acte chirurgical le plus pratiqué en médecine vétérinaire rurale dans nos régions, la césarienne n’est pourtant utilisée qu’en cas d’absolue nécessité. Les cas les plus fréquents indiquant le recours à la césarienne sont les suivants : les disproportions foeto-maternelles (autrement dit, quand la taille du veau est disproportionnée par rapport à la taille du bassin de la maman), la non-dilatation du col de l’utérus, une torsion utérine, une malformation, un veau mort ou encore une mauvaise présentation du veau (dorsale, transverse ou en siège) pour le vêlage par voies naturelles.
Certaines races, comme la Blanc-Bleu-Belge ou la Charolaise, sont prédisposées à nécessiter une césarienne dans la plupart des cas, à cause de la taille trop importante du veau pour passer par le bassin. Dans le cas de la Blanc-Bleu-Belge, près de 100 % des vêlages requièrent une césarienne. Cependant, cet acte chirurgical reste globalement rare car il représente moins de 10 % des naissances bovines.
Vous l’aurez compris, la césarienne n’est donc pratiquée que quand cela s’avère absolument nécessaire et ce dans le but d’assurer un maximum de sécurité et de bien-être, tant pour la vache que pour le veau.