Après des années de croissance, le marché bio est confronté à un ralentissement de ses ventes. Mais la crise économique que nous traversons et la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs qui en découle ne sont pas les seuls facteurs expliquant cet essoufflement de la demande. C’est ce que les producteurs et productrices de la commission bio de la FWA veulent dénoncer lors de leur conférence-débat intitulée “Le bio entre objectifs et incohérences : tout le monde joue-t-il le jeu ?” qu’ils organisent à Gembloux le 09 juin prochain.

En effet, de nouveaux labels ont récemment fait leur apparition sur le marché et brouillent les repères des consommateurs. Ces labels alternatifs peuvent sembler similaires au label bio, mais en réalité, ils n'offrent pas autant de garanties aux consommateurs. Par exemple, certains labels ne garantissent pas que les aliments ont été cultivés sans produits chimiques, mais seulement que certains produits chimiques ont été utilisés dans des limites raisonnables.

Bio vs autres labels

Cette concurrence de labels peut rendre difficile la tâche des consommateurs qui cherchent à acheter des produits alimentaires sains et respectueux de l'environnement. Les consommateurs peuvent être perdus dans la multitude de choix et de labels, et peuvent finir par acheter des produits moins chers et plus accessibles mais qui ne correspondent pas à leurs attentes en matière de qualité et de durabilité.

Les producteurs et productrices de la commission bio de la FWA veulent profiter de la semaine bio pour réaffirmer haut et fort ce qu’est l’Agriculture Biologique : un cahier des charges strict et contrôlé qui apporte de véritables garanties aux consommateurs. On ne le répètera jamais assez : pour être commercialisé avec le label bio, un produit doit avoir été contrôlé par des organismes agréés, à chaque étape de la chaîne de fabrication : de la production, en passant par la transformation, jusqu’à la distribution !