Land Farm & Men

Isabelle Coupienne a créé la société Land Farm & Men en 2015. Suite à des discussions avec des agriculteurs bio, ils leur ont proposé d’acheter leur récolte de cultures de céréales moins courantes en Belgique (quinoa, lentilles, caméline…) via des contrats dont les prix sont fixés avant le début des cultures. 

Propos recueillis par Mathilde Guillaume

Ainsi, les agriculteurs produisent et Land Farm & Men vend cette production, tout en proposant aux agriculteurs des contrats rémunérateurs et en privilégiant un travail favorable aux sols (via notamment associations de cultures).

Diversification des cultures et des outils

Leur premier essai a été un champ de quinoa de 12Ha, qui a bien fonctionné. Ils ont donc continué avec diverses autres associations. En 2020, la société a investi dans une usine de tri, décorticage et pressage d’huile afin de pouvoir transformer eux-mêmes les produits des agriculteurs. Ce projet aura malheureusement du attendre la fin de la crise Covid pour démarrer les premières transformations.

Land Farm & Men travaille aujourd’hui avec 50 agriculteurs, récolte environ 100 tonnes de céréales bio sur 350 Ha et sont présents dans 800 points de vente. La commercialisation de leurs produits finis (produits secs, légumineuses, huiles, farines, biscuits) se fait sous la marque «Graines de Curieux». Leur philosophie? Privilégier la qualité nutritionnelle et du sol, tout en produisant bio et belge!

Modèle coopératif

Si officiellement, ils ne sont pas une coopérative, ils en ont le même fonctionnement. Les agriculteurs font partie de leur Conseil d’Administration, ils collaborent ensemble tout en échangeant sur leurs pratiques et savoirs. Land Farm & Men les aident au niveau du stockage, des négociations de contrats avec les points de vente, de la transformation de leur production… C’est au final une filière qui s’est créée autour de cette société.

Plus de visibilité pour la filière

Graines de Curieux s’est affilié chez Coopagri en premier lieu pour bénéficier de conseils juridiques. Ils espèrent également pouvoir apporter à leur filière une certaine visibilité afin de montrer qu’il existe en Belgique une filière locale qui cultive ses céréales, transforme ses produits et les vend en Belgique!