Benoit Lutgen pointe également le bien-être animal : « Aujourd’hui, en Wallonie, les vaches vivent en prairies. Demain, que voulons-nous ? Qu’elles soient enfermées jour et nuit dans des bâtiments avec purificateurs d’air ? C’est un détricotage sans nom de nos normes de grande qualité sur le plan du bien-être animal, au profit d’une illusion d’action pour l’environnement ».
Sous prétexte d’agir, on va vers une standardisation de la production, avec le risque de devoir, à terme, importer pour répondre à la demande de la population - importer à des normes sanitaires, environnementales, de bien-être animal... moins strictes, tout en explosant l’empreinte carbone mondiale.
Il est incompréhensible que la Commission européenne ne cesse de mettre des normes supplémentaires sur le dos des fermes familiales, avec une énergie hors du commun.
Il est urgent que la Commission dépense prioritairement son énergie à protéger nos frontières, et veille à ce que les importations agricoles respectent les mêmes normes environnementales, sanitaires et de bien-être animal que celles imposées aux agriculteurs européens. C’est une question de concurrence loyale, de protection du consommateur européen et de respect de nos agriculteurs.
Benoit Lutgen se réjouit que la Commission Agriculture du Parlement européen partage très largement son point de vue et met tout en œuvre pour convaincre un maximum de parlementaires de soutenir les amendements déposés par celle-ci, notamment pour exclure les bovins du champ d’application.