Il n’existe pas de vaccin autorisé actuellement. La seule mesure de protection fiable est de ne pas importer des animaux provenant de régions à risque sans garantie sanitaire.
On peut espérer qu’avec l’approche de l’automne et les baisses de température, les moucherons vecteurs vont mourir et que la maladie va se réguler d’elle-même.
Cependant, certaines mesures sont prises tant au niveau européen qu’au niveau de la Belgique.
Cette pathologie était encore inconnue en Europe il y a un an. C’est pourquoi la loi de santé animale européenne (AHL) oblige les états membres à notifier et à prendre des mesures pour éradiquer la maladie. L’Italie, L’Espagne et maintenant la France ont mis en place un zonage géographique (150km) avec des restrictions de mouvement pour les bovins présents dans les zones à risques.
Au niveau belge, il y a un suivi de l’évolution de la maladie par l’AFSCA. À part cette surveillance active, il n’y a rien de spécifique à faire pour les éleveurs. Au niveau des laboratoires, lorsque le test PRC pour une suspicion de FCO revient négatif, un test pour la maladie hémorragique épizootique sera alors automatiquement réalisé. Si malheureusement le risque venait à augmenter, il y aura en temps voulu une communication spécifique vers les vétérinaires et les éleveurs.
Néanmoins, l’apparition d’un nouveau sérotype de FCO aux Pays-Bas, la recrudescence de la FCO en France et maintenant l’apparition de la maladie hémorragie, tant les éleveurs que les vétérinaires doivent faire preuve de vigilance et envoyer des échantillons à l’analyse à la moindre suspicion. L’apparition de cette pathologie sur le territoire belge aurait de graves répercussions économiques.
La FWA ne peut que vous conseiller d'être vigilant et ne manquera pas de relayer ces informations et de rester attentive à l’évolution de la maladie en Europe.